Communiqué de presse

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L’investissement immobilier au cœur des transformations économiques et sociétales : 2e étude ASPIM / EY

L’Association française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM), présente ce 20 octobre, sa 2ème étude d’impact socio-économique des fonds d’investissement immobilier non cotés (SCPI, OPCI, OPPCI et autres UC immobilières), commandée au cabinet EY. Cette étude objective la contribution du secteur à l'économie du pays, alors que la crise sanitaire a largement confirmé le rôle fondamental des fonds immobiliers dans l’accompagnement des évolutions et des besoins de la société.

« A travers la crise, nos fonds ont largement démontré leur résilience, et confirment leur statut de valeur refuge pour 4 millions de Français, détenteurs en direct ou en unités de compte d’assurance vie. Plus que jamais, nos fonds accompagnent les transformations de l’économie et de la société pour toujours mieux répondre aux besoins des locataires comme des épargnants, notamment en matière sociétale et environnementale », déclare Jean-Marc Coly, président de l’ASPIM.

Des entreprises au cœur de nombreux défis sociétaux et environnementaux

Cette étude illustre l’évolution du patrimoine des fonds pour faire face aux grands enjeux sociétaux des dernières années. Ainsi, si le bureau demeure la principale classe d’actifs détenue par les fonds immobiliers, on observe une augmentation de 69% du parc dédié à la santé (cliniques, Ehpad, résidences gérées) entre 2018 et 2021. En 2021, les SCPI ont investi 1 milliard d’euros dans l’immobilier de santé, contre 300 millions investis en 2020 avant la crise sanitaire.

De la même manière, la crise sanitaire a accéléré le retour des fonds immobiliers sur le marché du résidentiel, la surface détenue en logements ayant progressé de 54% entre 2018 et 2021. Dans un contexte de crise du logement, le secteur se dit prêt à apporter des solutions, en particulier dans les zones tendues où le déficit d’offre locative abordable est manifeste. L’ASPIM est notamment à l’origine d’une proposition de « Fonds Logement » qui permettrait au secteur de développer une offre locative abordable et de qualité au travers de fonds dédiés. Le Fonds Logement, avant tout destiné aux personnes physiques dans l’optique de la préparation de la retraite, représenterait une forme d’« institutionnalisation » de l’épargne des ménages en direction du logement locatif.

Alors que nos concitoyens sont préoccupés par le financement de leur retraite, les fonds immobiliers offrent des solutions d’épargne de confiance et capables d’apporter, dans un environnement régulé par les autorités, des revenus peu volatiles et plus rentables que d’autres produits d’épargne.

Les fonds confirment également leur engagement en matière d’investissement socialement responsable. Ainsi, près de deux ans après son lancement, 72 fonds, représentant 29% du marché français, ont déjà obtenu le Label ISR. Cela démontre l’appropriation croissante des enjeux environnementaux, sociétaux et de bonne gouvernance par les sociétés de gestion.

La performance extra-financière des actifs a fortement progressé entre 2019 et 2021 comme en témoigne la mise en place d’indicateurs de suivi relatifs aux consommations énergétiques par près de 90 % des sociétés de gestion (contre près de 50 % précédemment).

Les fonds d’investissement immobilier non cotés contribuent à l’emploi et au développement des territoires

Le secteur continue de démontrer son impact économique sur l’emploi et le développement des territoires. Il soutient aujourd’hui plus d’1,8 million de salariés qui travaillent et innovent au sein des immeubles détenus par des fonds d’investissement immobilier en France.

En 2021, le secteur a investi plus de 850 millions d’euros pour l’entretien du parc immobilier et la restructuration complète des actifs. Le secteur contribue ainsi au dynamisme de la filière de l’immobilier et de la ville et a permis de créer et maintenir l’équivalent de 47 000 emplois en France.

Le secteur est un partenaire durable du développement économique des territoires. Aujourd’hui, 54% du parc immobilier appartenant aux fonds non cotés est localisé en région. 2 milliards d’euros de contributions fiscales ont été acquittées en France en 2021, et près de 60% de ce montant correspond à des contributions régulières.

Les fonds d’investissement immobilier non cotés français parmi les leaders en Europe

Enfin, cette étude confirme la position des fonds français sur le marché européen. La France reste le second marché européen des fonds non cotés en 2021, derrière l’Allemagne avec 220 milliards d’euros d’actifs nets gérés. Les fonds français présentent par ailleurs l’une des plus fortes progressions en Europe avec une croissance de +79 % de l’actif net entre 2016 et 2021.

Les dirigeants ambitionnent de poursuivre l’européanisation de leurs investissements dans les prochaines années. En 2021, 34% des investissements réalisés par les SCPI avaient lieu au niveau européen, contre 31% en 2018 et seulement 15% en 2015.

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