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Lors de cette nouvelle édition, Séverine Farjon, vice-présidente de l’ASPIM, est intervenue lors d’une table ronde réunissant également Hakim Lahlou, directeur du développement des prêts à la Banque des Territoires – Groupe Caisse des Dépôts, et Julien Denormandie, ancien ministre du Logement et senior advisor chez RAISE.

Le thème de cette table ronde portait sur : 
« Les défis de l’investissement : concilier résilience, calcul carbone, finance responsable et business ».

Immobilier rentable et immobilier responsable : une même logique

Au cours des échanges, Séverine Farjon a rappelé un message fort :
l’immobilier rentable et l’immobilier responsable et durable ne s’opposent pas. Bien au contraire, ces deux approches convergent autour d’un même objectif : construire un patrimoine pérenne, attractif et résilient face aux enjeux futurs.

Pourquoi cette convergence ?

• Parce que les actifs durables et responsables sont mieux valorisés ;
• Parce qu’ils sont de plus en plus demandés sur le marché locatif ;
• Parce qu’ils génèrent des coûts d’exploitation réduits sur le long terme pour le propriétaire et pour le locataire ;
• Parce qu’ils bénéficient d’incitations fiscales ;
• Et surtout, parce qu’ils anticipent un cadre réglementaire de plus en plus exigeant.

Les fonds immobiliers non cotés au service du logement

Dans un contexte de crise du logement, les fonds immobiliers non cotés ont un rôle majeur à jouer.
Ils permettent de mobiliser l’épargne des ménages pour répondre à plusieurs priorités :

• Financer la construction de logements dans les zones tendues ;
• Accélérer la rénovation énergétique du parc existant ;
• Transformer des bureaux vacants en logements, en particulier en Île-de-France, où 5,6 millions de m² sont aujourd’hui inoccupés.

Pour un langage extra-financier commun

Enfin, Séverine Farjon a souligné la nécessité de mettre en place un cadre extra-financier clair, partagé et lisible, indispensable pour accompagner efficacement la transition du secteur.