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C’est la question à laquelle s’efforce de répondre la 17ème édition de l’étude conduite par PWC et l’Urban Land Institute : Emerging Trends in Real Estate Europe 2020. L’étude prospective, publiée chaque année, se base sur l'opinion de plus de 900 professionnels de l'immobilier situés en Europe.

Selon elle, « les leaders immobiliers européens continuent de faire confiance à l'immobilier en tant que classe d'investissement attrayante et recherchée, malgré les vents contraires politiques et économiques ».

Alors que les taux d'intérêt devraient rester bas plus longtemps et les rendements obligataires de nombreux pays européens en territoire négatif, les revenus immobiliers conservent leur attrait général pour les investisseurs, notamment par rapport aux autres classes d'actifs. Les fonds propres et les dettes devraient rester abondants dans la plupart des secteurs immobiliers.

Avec les tensions politiques persistantes résultant de la stagnation de la croissance économique, il y a peu de signes de complaisance compte tenu des risques inhérents à un marché en fin de cycle où les valeurs dépassent les niveaux historiques, les acteurs du marché veillant à la manière dont ils déploient des capitaux en ciblant les villes offrir de la liquidité et de la stabilité.

3 principaux résultats ressortent :

• Paris figure en tête de liste en tant que favori des prospects en 2020, avec Berlin et Francfort également dans le top 3.
• Londres remonte à la quatrième place des villes d'Europe les plus attrayantes pour les investissements immobiliers en 2020.
• La logistique est à nouveau en tête du classement des secteurs en termes d’investissements et de perspectives de développement, plusieurs secteurs à dominance résidentielle dominent également le top 10.
• Les centres commerciaux hors des villes et les centres commerciaux en centre-ville sont respectivement derniers (25/25) et avant derniers (24/25) du classement des secteurs.

Perspectives du secteur en 2020 - Top 10

Perspectives globales des villes européennes en 2020 – Top 10

Remarque de l’ASPIM : En comparant l’origine géographique des répondants de l’étude avec le poids des différents pays dans le volume des transactions en Europe, nous remarquons une sous-représentation de la France. En effet, la France ne représente que 4% des répondants alors qu’elle représente 14% du volume des transactions, tandis que la Belgique et la Suisse représentant à eux deux 3% du volume des transactions représentent 17% des répondants. Cette répartition a probablement un impact sur la moyenne des anticipations en particulier pour le marché résidentiel.